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Santé économique et financière dans les pays occidentaux
17 août 2014

Les banques centrales prises à leur propre piège

Par le forum monétaire de Genève

En faisant chuter leur taux d'intérêt à court terme à zéro ou à des niveaux négatifs, les banques centrales ont "euthanasié les rentiers", dont l'épargne placée "sans risque" (en dépôt bancaire ou à la Caisse d'épargne par exemple) ne rapporte plus rien. D'où le rush, depuis début 2014, vers les obligations de certains États qui offrent encore un taux d'intérêt positif et surtout un gain en capital au fur et à mesure que les taux d'intérêt à moyen et long termes se rapprocheront eux-aussi de zéro  (ce qui est caractéristique des périodes de stagflation ou de déflation).

Plus les taux à 10 ans US baissent, plus les obligations d' État US (TLT) montent, et si les taux à 10 ans rechutaient vers leurs plus bas de 2012 vers 1,45 % les obligations d' État US (TLT) iraient alors à des niveaux stratosphériques...Ce qui provoquerait une crise de liquidité déflationniste que les banques centrales seraient incapables de traiter ( en dépit de leur création monétaire massive artificielle absorbée par la "trappe à liquidité") et une chute des actions, l'essentiel de l'épargne mondiale sortant des actions et allant sur les obligations d' État...

Ce qui consacrerait la faillite des politiques de baisse artificielle des taux courts, de création monétaire non moins artificielle, de dépenses publiques inconsidérées et de répression financière, bref tout ce que font les banques centrales et États depuis des années.

Mais les banques centrales ont aussi cassé la consommation puisque, en déflation, les consommateurs repoussent leurs décisions de dépenses pour tenter d'acheter ensuite les biens et services moins cher, d'autant que les États (constamment sur-endettés) continuent de les écraser d'impôts ce qui réduit leur pouvoir d'achat. D'où la faiblesse des économies qui accroît ensuite le chômage de masse, du fait des licenciements décidé par les entreprises qui, faute de rentabilité, se séparent de leur personnel. Ce qui, évidemment, entretien la hausse des déficits publics faute de croissance économique.

En outre les banques centrales en créant la bulle des actions par leurs politiques de Quantitative Easing et d'autres injections massives de liquidités gratuites, tout en achetant elles-mêmes lesdites actions, ont conduit les grandes entreprises à utiliser leurs liquidités dans le rachat massif de leurs propres actions, tout cela ayant propulsé les bourses à des niveaux d' "exubérance irrationnelle".  Mais a aussi affaibli la croissance économique puisque la trésorerie des entreprises ne s'investi plus dans l'économie réelle et que les grandes banques cessent de prêter.

Il n'y a plus qu'à attendre l'inéluctable chute des actions pour que la récession économique s'aggrave et que le supposé "effet richesse" entretenu par leur hausse initiale finisse par s'inverser. Les banques centrales seront alors totalement incapables d'agir et les ajustements trop longtemps différés se réaliseront.

Pour des raisons tenant au cycle économique dont la faiblesse s'aggrave comme à la situation géopolitique globale de plus en plus tendue, c'est vers octobre/novembre 2014 (coïncidant avec les élections parlementaires de mi-mandat aux USA affaiblissant gravement Obama, alors même que la crise énergétique en Europe battra son plein avec le retour de l'hiver puisque l' Ukraine sera privé de livraisons pétrolières et gazières russes et que la double guerre en Syrie et Irak deviendra incontrôlable pour les occidentaux ) que l'accélération des évolutions des marchés devraient se produire avec le plus d'intensité: ( possibilité de krach des actions et d'explosion à la hausse des obligations).

Jusque-là ce sera vraisemblablement graduel sur les actions avec des reprises temporaires suivies de rechutes lourdes mais plus régulier sur les obligations qui ne devraient plus corriger à la baisse avant longtemps. (la baisse des taux d'intérêt à moyen et long terme fait mécaniquement et inéluctablement monter les obligations d' État des grands pays), ce qui ouvre la voie à la chute des actions.

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R
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