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Santé économique et financière dans les pays occidentaux
21 mars 2014

Une autre monnaie de réserve est-elle nécessaire ?

"Nous assistons à une énorme partie géopolitique dans laquelle l'objectif est la destruction de la Russie en tant qu'opposante géopolitique aux Etats-Unis ou à l'oligarchie financière mondiale. La réalisation de ce projet va de pair avec le concept de domination mondiale menée par les Etats-Unis" .      (Vladimir Yakounine, ancien haut diplomate russe).

"L'Histoire montre que partout où les Etats-Unis font de l'ingérence, la chaos et la misère s'ensuive".   (Kalithea, comments line, Moon of Alabama).

Après 13 années d'actes de violence qui ont réduit de larges pans de l' Asie centrale et du Moyen-Orient à l'anarchie et à la ruine, le pouvoir destructeur de l'armée américaine a finalement trouvé à qui parler dans une petite péninsule de Sud-Est de l' Ukraine, qui sert de base opérationnelle à la flotte russe de la Mer Noire.

La Crimée est la porte par laquelle Washington doit passer pour pouvoir étendre ses bases avancées dans toute l' Eurasie, prendre le contrôle des couloirs vitaux de pipelines et de ressources, et s'établir en tant que puissance dominatrice militaro-économique dans ce nouveau siècle. Malheureusement pour Washington, Moscou n'a aucune intention de se retirer de la Crimée ou de renoncer à contrôler son poste militaire avancé crucial de Sébastopol.

Cela signifie que la Crimée - qui a été envahie par les cimmériens, les bulgares, les grecs, les scythes, les goths, les huns, les khazars, les ottomans, les turcs, les mongols et les allemands - pourrait connaître une nouvelle conflagration dans les mois à venir. Une telle situation pourrait déclencher une troisème guerre mondiale, et établir un Nouvel Ordre Mondial , qui serait toutefois différent de celui imaginé par les mythomanes du Concil Foreign Relations (C.F.R) et autres groupes de réflexion d'extrême-droite qui guide la politique étrangère américaine et qui sont responsables de la crise actuelle.  (N.W.O.)

La façon dont Washington  se conduira dans ce nouveau conflit (en y engageant l'UE) nous dira si les auteurs étaient réellement sérieux quant à la réactualisation de leur vision d'un Nouvel Ordre Mondial ou si c'était simplement une chimère collective de Pdg de grandes entreprises et de banquiers désoeuvrés. En Crimée l'empire est confronté à un véritable adversaire, et non à un groupe disparate de djihadistes en tongs brandissant des kalachnikovs. C'est l'armée russe, ils savent comment se défendre et sont préparés pour le faire. La balle est désormais dans le camp d'Obama.

C'est à lui et à ses conseillers du "Grand Echiquier" ( livre écrit par Zbigniew Brzezinski) de décider jusqu'où ils veulent pousser cette affaire. Une chose est sûre : Moscou ne cédera pas. Les russes sont déjà dos au mur. John McCain, le faucon de toujours, pense qu'Obama devrait jeter son gant et montrer à Poutine qui est le chef. McCain ne vient-il pas de déclarer : " c'est une partie d'échecs qui rappelle la guerre froide et nous devons en avoir conscience et agir en conséquence. Il nous faut prendre certaines mesures qui convaincraient Poutine que les actions qu'il est en train de mener auraient un coût élevé" .

Ce que McCain ne réalise pas c'est que ce n'est pas l' Afghnistan et qu'Obama n'a pas affaire au docile fantoche de Karzaï. Lancer des sanctions contre Moscou aura des conséquences importantes, du genre qui causeraient beaucoup de dommages aux intérêts américains.( Par exemple, le "plus gros projet pétrolier non-américains d' ExxonMobil est une collaboration avec le pétrolier russe Rosneft dans l' Arctique", où des milliards de dollars d'investissements sont eu jeu..) Que se passera-t-il si Poutine décide qu'il n'est plus dans l'intérêts de Moscou d'honorer les contrats qu'il a passé avec des entreprises américaines ? Quelle sera la réaction des actionnaires à cette nouvelle ?

Sergueï Glazyev, le conseiller le plus intransigeant de Poutine, a esquissé la stratégie de représailles : se débarrasser des dollars, vendre les Bons du Trésor US, encourager les sociétés russes à ne pas rembourser leurs dettes libellées en dollars et créer un système monétaire alternatif avec les BRICS et les producteurs d'hydrocarbures comme le Vénézuela et l'Iran .

L'allié de Poutine et son ami de confiance, le président de Rosneft ,Igor Sechina , a suggéré qu'il était "recommandé de créer une bourse de valeurs internationales pour les pays participants, où les transactions pourraient être enregistrées en utilisant les monnaies régionales" . (Now On, No compromises Are Possible For Russia ( A partir de maintemant , aucun compromis n'est possible pour le Russie) Testosterone Pit).

A mesure que les États-Unis continuent d'abuser de leur pouvoir, ces changements deviennent de plus en plus nécessaires. Les étrangers doivent former de nouvelles alliances afin d'abandonner le système actuel - le système dollar - et établir une plus grande parité entre les États-nations, ces États que Washington détruit un à un pour établir sa vision macabre de l'utopie mondiale des affaires.

Pour faire dérailler ce projet il est bon d'exposer la faiblesse aveuglante de ce système, c'est-à-dire l'utilisation d'une devise internationale qui est adossée à une dette gouvernementale de 15 000 milliards de dollars, à une dette de la FED de 4 000 milliards de dollars, et de milliers de milliards supplémentaires d'obligations fédérales non remboursées et non remboursables.

Quelles que soient les mesures prises par Moscou pour mettre un terme au système actuel et remplacer la devise de réserve mondiale par une monnaie qui représente une "valeur de réserve", elles devraient être applaudies. L'attitude de Washington dans le monde entier rend les Etats-Unis impropres pour être le régisseur de fait du système financier mondial. Le dollar est la fondation sur laquelle repose trois piliers de la force impériale : politique, économique et militaire.

Ayant abusé de ce pouvoir, le monde a besoin d'une transition vers une autre façon de perpétrer ses transactions d'affaires, de préférence une devise qui n'est pas adossée au sang et à la misère de victimes innocentes. Paul Vocker a résumé les sentiments des détracteurs du dollar en 2010 en disant :   "le sentiment croissant dans une bonne partie du monde est que nous avons perdu à la fois la force économique et, ce qui est plus important, un modèle cohérent de gouvernance réussie pouvant être copié par le reste du monde"...!

source : Comité Valmy

 

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